Lorsque l'internationalisation de la société civile se fait trop pesante...
... retour à des questions tout autant existentielles, mais quand même plus légères : les embouteillages, un fléau que les chenilles connaissent aussi!
(Vous pensez que j'arriverais à écrire un essai de 4000 mots là-dessus?)
GIRLS,
This guy is a catch.
He is intelligent, funny, simple, modest, understanding, curious and caring, and so on.
He speaks at least 5 languages perfectly or almost (English, Italian, Spanish, his Philippine language, Tagalog - although pretending he doesn't "really speak it well", even if he does "understand it fluently for the most part" (cf. the blue word above) - and his French is as amazing as his Spanish even though he has never taken any French lesson... which is ununderstandable to me, and even more impressive).
And above all, his heart is almost as big as half of the American people (sorry, I know it's a tasteless comparison and I'm not really proud of it, but those who know the US will understand that it really makes my point).
Don't let him go!!!
(One last time: Thank you so much Vincent)
Il y a deux semaines, je suis partie trois jours à New York, pour y retrouver Elena et Vincent (deux ex-colocs de Madrid). Une expérience que je qualifierais "d'intense" et "épuisante" et mais, sous de nombreux aspects, vraiment super...
Vincent l'amerloque...
... et Elena la ritale
Déjà, ma première conclusion ça a été : I love NY (désolée pour le cliché!)... BUT...
1 - Y habiter, (plus) JAMAIS!
2 - Cette ville a quand même, définitivement, un effet bizarre sur moi... C'est une ville "hors-normes", avec tout ce que cela implique... C'est pas "normal" - trop grand, trop vite, trop bruyant, etc. - bref pour moi c'est pas comme ça que l'homme doit vivre, je veux dire qu'on ne peut pas être fait pour vivre comme ça (bon il faut prendre en considération que j'ai partagé ma vie, coco valliné, entre deux cocotiers en Martinique, et puis entre deux champs de choux fleurs en Bretagne, toujours à côté de la mer, dans des coins splendides... De ce point de vue là, je considère mes quatre ans à Paris - indépendamment de ce que j'y ai appris, du bénéfice que j'ai tiré de mes études - comme un regrettable accident de parcours).
Ça c'est pour si jamais tu te souviens plus où t'es... c'est pas comme si y'avait des drapeaux partout non plus!
Tout ça pour dire que j'ai été super contente d'y retourner quelques jours, parce que c'est quand même quelque chose à voir, ça a quand même quelque chose de "grandiose"...
C'est pas grandiose, ça?
Bon, comme je vous l'ai expliqué, je n'ai pas trop le temps de rentrer dans les détails du voyage, de toute façon on a pas non plus fait énormément de tourisme, étant donné que le but était plus de se retrouver et surtout qu'Elena, qui était la seule à ne jamais avoir visité NY, était en fait venue pour une sorte de simulation d'assemblée générale aux Nations unies, donc elle était bien occupée la plupart du temps.. J'ai donc passé la majorité de mon temps avec Vincent, et on s'est baladé pas mal, juste marcher dans NY... Je lui ai montré mon "spot", mon endroit préféré de NY : le pont de Brooklyn, que je traversais quotidiennement à pied il y a deux ans. C'est quand même un comble que ce soit moi, une petite Française, qui lui montre ça!
Mon pont, sous toutes les coutures!
La statue de la liberté
Et puis faut dire aussi que trois jours, même pas, ça passe très vite! Surtout quand on sort le soir et qu'on est très, très fatigué le lendemain..
Vincent en plein étude du plan... pas pour trouver les musées, mais pour localiser le club où il voulait aller le soir! Ce garçon est un animal nocturne...
"Let's go out!"
Ça c'est un truc qui, pour moi, représente beaucoup NY, ces escaliers de secours extérieurs, rendus célèbres par de nombreux films et/ou séries américaines (Souvenez-vous par exemple de la scène finale de Pretty woman! Et puis c'est bien toujours par là que les gentils arrivent à échapper aux méchants, non?)
Coucou! Oui, je sais, j'ai un truc avec les reflets... et alors?!
TIME SQUARE - En vrac...
PETIT REPAS "ENTRE AMIS"
Surya, resto indien... sans commentaire. Parce que, franchement : rien à dire!!
SOUVENIR, SOUVENIR
Souvenir, souvenir... on est également passé devant le bâtiment de l'UNICEF, eh ben ça fait bizarre!
MANIFESTATION POUR LE TIBET
"Free Tibet, Free Tibet!"
I don't know what's going on in my country, I certainly don't even know where it is and what the words "human rights violations" stand for, and I guess that's better cause look at me: I feel like a princess in my beautiful dress and I'm having so much fun! How great it is to be a child... (sigh)
Et la garde à cheval veillait...
THE END!
Tout du moins pour l'instant, cause I'll be back! Comme je n'y étais que trois jours, je n'ai pas voulu courir dans tous les sens et partager mon temps entre tous les gens...mes chers amis Jerry et Janet, rencontrés lors de mon séjour il y a deux ans, ainsi qu'Hamady, ancien collègue à l'UNICEF, m'y attendent les bras ouverts... that might be why it is just so great to be a grown-up... :-)
OUI JE SAIS!!
Ca fait un bail que je n'ai rien posté... et je préfère vous prévenir tout de suite que ça va pas changer du jour au lendemain.. je suis submergée de boulot, donc je je vais au boulot, je rentre pour bosser, puis je me couche (des fois), puis je vais au boulot, etc. Je fais donc un petit effort pour essayer de mettre tout ça à jour, mais mes posts seront de moins en moins élaborés, l'important étant de mettre des photos en ligne.
Voici donc un mois que j'ai déménagé... J'habite maintenant à Berwyn Heights, sur la Greenbelt ("ceinture verte"), un nom de très bon augure pour les personnes qui comme moi aiment les arbres et tout ce qui est vert et contient de la chlorophylle.
Cela se trouve à l'extrémité nord de la green line... J'aime toutes ces références au vert, aux branches, etc.
Pour info, Amnesty se trouve à Eastern Market (sur les lignes bleue et orange, deuxième station avant que les deux lignes se séparent à l'est). Je n'habite donc pas dans le District of Columbia (qui commence à Fort Totten, extrémité nord de la ligne jaune - d'ailleurs ce plan est faux... Dessus, Fort Totten se trouve à l'intersection des lignes bleue rouge, au nord) mais dans le Maryland. Je mets à peu près une heure pour aller au boulot, entre un bus et deux métros... mais rien de rien, je ne regrette rien!
J'habite avec quatre autres filles (Celeste, Heather, Yong, Christine) ainsi que Steve (le proprio) et Tommy. Ils sont tous soit sympas, soit pas pas dérangeants, donc que demande le peuple?
Voici Heather et son copain Gordon, qui a emménagé depuis peu... ils déménagent bientôt et c'est dommage parce que ce sont de loin ceux avec qui je m'entends le mieux!
Après le temps passé à l'auberge de jeunesse, je n'avais qu'une envie : défaire mes valises! J'ai donc un peu fait la gueule durant les quelques jours de transition que j'ai passés dans la chambre au rez-de-chaussée, le temps que Tommy déménage ses affaires (je lui ai piqué sa chambre le pauvre).
Mes sacs, toujours pas défaits! Grrr...
Notez au passage la taille du lit : on en met au moins 4 comme moi, facile! Welcome to the United States!
Puis j'ai emménagé dans MA chambre, et j'ai enfin pu m'installer... le bonheur quoi. Ma chambre, c'est ça :
ET J'AIME BIEN!!! BEAUCOUP, MEME... :-)
Mais ce que j'aime surtout à propos de ma chambre, c'est ça :
Je vous l'accorde, ça aide pas à travailler... surtout pour une "daydreaming person" comme moi! Parce que j'ai même pas besoin de me lever de ma chaise pour prendre ce genre de photos :
Ces petites bestioles pullulent partout! C'est quand même mieux que les pigeons de Paris, non? (même si j'irais pas forcément plus les caresser, on sait pas où ils ont été traîner non plus). On a aussi un ou deux lapins qui pointent le bout de leur nez de temps en temps..
Vue de l'autre fenêtre.. mon jardin - derrière l'arbre au premier plan... et d'autres potes à 4 pattes...
Oui je sais, j'ai pas fait beaucoup d'efforts pour les photos... Affaire à suivre, qui sait?
Ce matin, j'ai eu beaucoup de mal à me lever à 9h, après m'être couchée taard pour cause de "sortie-avec-ma-nouvelle-coloc" hier soir. Mais j'étais bien obligée, puisqu'aujourd'hui, c'était le Global day for Darfur d'amnesty, dont je vous avais parlé dans un des premiers posts.
Amnesty International USA will lead visitors on tours of "Displaced," an interactive human rights exhibition focused on the everyday lives and rights of the 2.6 million Darfuris displaced by the conflict.
Amnesty avait donc installé son campement (au premier sens du terme, vous comprendrez pourquoi) au milieu de National Mall, en gros entre le
Washington Monument
et le
Capitole
Comme à la maison, quoi...
Il s'agissait d'un véritable campement dans la mesure où amnesty a utilisé les mêmes tentes que celles des camps de réfugiés et déplacés au Darfour. Ils avaient monté toute une expo expliquant la guerre (dans certaines tentes, des spécialistes répondaient aux questions des visiteurs), les conditions de vie là-bas avec photos, vidéos, cartes, couvertures, rations alimentaires, matériel médical à l'appui, c'était très intéressant.
The exhibition "Displaced" -- to be set up in five tents on the Mall -- is drawn from Amnesty International materials and modeled on the United Nations High Commission for Refugees standard provisions for displaced civilians, and the real-life conditions for Darfuris in refugee and displacement camps. It will include personal narratives, photographs and materials of daily living used in displacement camps, such as blankets, food rations and sanitation equipment. Visitors will be encouraged to consider how displaced civilians cope with safety, medical issues, food, education for children and other human rights concerns.
"L'Américain moyen utilise 380 litres d'eau par jour pour boire, cuisiner, se laver, tirer la chasse d'eau, laver le linge et la vaisselle."
"Les travailleurs humanitaires dans les camps de déplacés et réfugiés peinent à fournir 18 litres d'eau par personne pour boire, cuisiner, se laver, laver le linge et la vaisselle."
D'autres tentes étaient consacrées à la signature de pétitions...
...ou encore à accueillir les enfants (et les plus grands!) avec un atelier maquillage!
Dans cette même tente, il y avait une sorte de banderole sur laquelle les jeunes (moins de 25 ans, il s'agissait de l'initiative d'un mouvement étudiant présent sur le site...) pouvaient laisser l'empreinte de leur main en signant dessous, une sorte de pétition qu'ils allaient amener en fin d'après-midi à la Maison Blanche.
Puis la journée s'est finie, une longue journée passée dans le froid à prendre des photos (ils cherchaient un volontaire pour le faire et comme de toute façon j'allais volunteeriser, j'ai sauté sur l'occas'...et laissez moi vous dire que j'ai eu de la chance comparé à d'autres!).
Oui je sais, ça fait un peu "séquence mathilde", mais vous vous plaigniez que je sois pas assez sur les photos, alors voilà...
Plusieurs personnes ont pris la parole au cour de l'après-midi, dont Larry Cox (AI executive director) et des leaders d'autres associations, ou encore des rescapés du conflit venus témoigner... Certains témoignages étaient donc trés émouvants car trés tristes, d'autres étaient trés dynamiques, comme par exemple le dernier qui nous a proprement explosé les oreilles, il hurlait dans le micro, c'était excellent (ou plutôt c'est excellent d'y repenser après coup, parce que j'étais sous les hauts-parleurs..)
Il y a également eu une séance de percus, avec un groupe venu jouer en fin d'après-midi auquel se sont greffés des gens au fur et à mesure, vraiment sympa..
Et voilà une longue journée qui s'achève, on est quand même content de pouvoir aller se réfugier au chand (si j'ai eu aussi froid, c'est qu'il faut préciser que la veille il faisait un temps magnifique, on avait trop chaud en t-shirt.. Maintenant je saurai qu'ici on passe de l'hiver à l'été en une journée!)
En même temps, ça aurait pu être bien pire, j'étais volontaire pour les photos, d'autres ont eu moins de chance et ont dû surveiller les toilettes installées pour l'événement pour pas que tous les visiteurs du National Mall viennent s'y soulager... hé hé hé
"Alors t'as plutôt intérêt à bien frotter, compris?! Ou sinon tu recommences avec une brosse à dent!"
Hier soir, j'ai pu assister à un match de baseball grâce à Amnesty International qui nous a filés des places...
Le coca à la main, le stéréotype, c'est fait exprès je vous rassure!!
Bon je ne suis pas restée jusqu'à la fin parce qu'il faut bien reconnaître que le baseball, c'est pas ce qu'il y a de plus "fun", surtout quand tu connais pas les règles...
Voici le Nationals Park, le stade de l'équipe de Washington... et franchement rien que pour voir ça, ça valait le déplacement!
Des collègues d'Amnesty... merci à Kate pour la tentative d'explication, mais quand elle m'a dit qu'elle même ne connaissais pas toutes les règles (et sachant que j'avais déjà bien mal à la tête), je lui ai juste dit : "forget about it" et elle n'a pas eu l'air de trouver ça étonnant!
Ca c'est une des animations qu'il y a entre les "outs", disons que le baseball c'est lent et qu'il n'y a pas autant d'action que le foot ou le basket, donc pour mettre de l'ambiance, c'est musique à fond pendant que les joueurs tournent, ou des miss en mini jupes qui s'agitent sur la pelouse..
Mon seul regret? De ne pas avoir attrapé une "balle perdue"... mais en même temps, même si elle était arrivée vers moi, j'aurais jamais avancé la main pour la saisir, c'est un coup à la perdre! C'était marrant de voir comment les gens se levaient et tendaient leurs gants de baseball pour l'attraper.. Je comprends maintenant le rêve des petits garçons américains d'attraper une balle de baseball!
Un rapide petit tour du priopriétaire, ou plutôt du stagiaire... si ça vous intéresse de voir où je travaille...
L'immeuble n'a rien à voir avec celui de l'UNICEF à New York : il n'y a plus 25 étages mais 5 fois moins (je vous laisse faire le calcul, petite épreuve pour les plus littéraires des mes amis!) et donc c'est beaucoup moins impersonnel. Nous on est au cinquième, mais Amnesty possède aussi le troisième. On est plus scanné à l'entrée comme au Nations unies, toutefois on ne peut quand même pas y rentrer comme dans un moulin, on doit sonner pour se faire ouvrir par la réceptionniste donc voici le bureau :
C'est aussi quelque chose que j'aime bien à Amnesty, c'est qu'il y a des plantes et de la déco... on s'y sent beaucoup plus comme chez soi! Voici d'ailleurs la "large conference room" :
Tu vois Alex c'est ce genre de tenture que je vois bien sur le mur du grand grand salon de Porspo.. tu voudras que je la chourrave en partant? :-))
Bon, à propos de la déco, il faut bien avouer qu'elle est parfois... humm.. surprenante! Par exemple :
(Oui, la forme noire que vous voyez à droite, appuyée sur le mur.. c'est bien un cercueil en carton..)
Un poster bien instructif mais bon je l'accrocherais pas non plus dans mon salon...
Comme toute bonne americain workplace qui se respecte, nous ne travaillons pas dans des bureaux séparés, bien qu'il y en ait (pour les têtes) et que les espaces de travail (ce qu'on appelle les "cubicules") soient quand même plus petits qu'à l'UNICEF. Voici le mien, que je partage avec d'autres stagiaires, tous trés sympas et tous Américains (Justin - Patrick - Michele) sauf Thomas (Ghanéen) et Tania (Portoricaine).. En tout, on est 6, mais comme on est rarement tous là en même temps ça va... et les fois où cela arrive, il peut y avoir pas mal d'ambiance, surtout en fin de journée quand tout le monde est fatigué!
D'ailleurs c'est marrant, parce que Thomas a décidé de se remettre au français et donc, dès que je lui parle un peu en français, tout le monde en profite et y va de son commentaire... "oh yeah, I remember this! Say it again? Paw-laï?" - "No, Justin... par-ler!" C'est marrant comme tout...
Les choses sérieuses commencent!
Aujourd’hui Adriana et moi avons décidé d’aller faire les touristes ensemble, car c’est bien connu, tourister à deux c’est toujours beaucoup plus marrant que tourister tout seul.
Et comme c’est à la fois son dernier et mon premier jour en tant que touriste à Washington, je la laisse me guider et choisir ce qu’elle veut voir, « today’s your day, aprovechalo! » Après quelques palabres en franspatuglais, nous voilà parties pour longue journée de marche dans le froid (eh oui, les cerisiers ont beau être en fleurs et le printemps officiellement là, les températures n’ont pas eu l’air de vouloir suivre... pour l’instant en tout cas :-)
Premier arrêt : the John F. Kennedy Center for the Performing Arts...
...qui se trouve au sud-ouest de Washington, le long du Potomac et à quelques mètres du fameux Watergate Complex.
Il s’agit d’un grand centre culturel qui accueille une multitude d’événements tels que des pièces de théâtre, des concerts, des spectacles de danse, etc. car, selon M. Kennedy…
Et le top du top là-dedans? C’est que la plupart de ces événements sont… gratuits! Comme la plupart des musées d’ailleurs… la culture à portée de tous en quelque sorte, inutile de vous dire que j’adore le concept ! Bon ok, je ne sais pas si on peut vraiment assimiler un concert de Babylon Circus à un événement culturel, mais bon… EH OUI ! Pour ceux qui connaissent l’histoire, si je n’ai pas pu les voir cet été au festival du bout du monde à cause de ma petite virée à l’hosto, ben y’a de fortes chances que je les vois à Washington, le 21 avril… J’en ai pas cru mes yeux quand j’ai vu ça sur le programme!!
Après cette première étape, nous longeons le Potomac (et toujours les cerisiers en fleurs.. j’adore!!!)...
....jusqu’au Arlington Memorial bridge,un pont de 660m jeté sur le Potomac qui relie le Lincoln Memorial (de notre côté) au Arlington National Cementary, en Virginie. De notre côté, on peut admirer les sculptures de « Arts of War ».
Nous voilà donc derrière le Lincoln Memorial. Je ne vais pas trop m’attarder pour cette fois car j’ai bien l’intention d’y retourner, mais aller, juste pour le plaisir des yeux, un petit aperçu…
Et en le contournant, notre cher monsieur Lincoln, à l’abri sous ces tonnes de marbre…
Nous approchons de la zone du National Mall, une espèce de grand parc qui s’étend du Washington Monument (l’obélisque au premier plan) jusqu’au Capitole (au fond… pas besoin de vous le présenter – ben oui vous savez c’est un des trucs qui se fait éclater dans « Independance Day ») et qui est bordé de plein de musées et autres monuments.
Je ne vais pas m’attarder sur cette partie de notre balade, encore une fois je compte bien y retourner et puis de toute façon on n’a pas été plus loin que le Washington Monument pour cause de froid, fatigue et aussi qu’Adriana voulait aller au Pentagone.
Bref, après avoir longé le Reflecting Pool, on s’arrête quelques instants près du National WW II Memorial...
puis on décide de chercher un endroit où se réchauffer un peu (ça sera un Mc Do… on fait ce qu’on peut hein ?!)
En passant, petite manif pour le boycott des JO...
Nous prenons alors le métro pour le Pentagone, et là ça sera rapide, la fatigue commence à se faire sentir… C’était plus pour Adriana histoire de dire « I did it ! »
Un petit stop dans un starbucks café pour la miss (son baptême!) et puis retour à la maison… enfin, à l’hôtel…euuh, au truc quoi...
Une bonne petite introduction quoi...
Senhorita brasileira, muita graça por todo, nos encontraremos outra vez, no sei onde ni quando, mas sera com miuto prazer!!!!
Y no te burles!!!
Deuxième jour... Je rencontre ma collègue Tanya, une Portoricaine (chic chic je vais pouvoir parler espagnol!) et qui m'explique en gros ce qu'on sera amenée à faire.
Elle me parle en particulier du cas de Troy Davis, cet Américain noir (déjà c'est mal barré) accusé d'avoir tué par balle un policier (aïe) blanc (re-aïe), crime qu'il a toujours nié avoir commis.
Cela fait 16 ans qu'il est dans le couloir de la mort, malgré de nombreuses irrégularités dans son procès et dans l'enquête menée (témoins parlant sous pression de la police, contradictions, etc.). Tous les recours en justice ont été épuisés ; son exécution devrait avoir lieu dans les mois qui viennent et sa seule chance à présent, c'est que sa peine puisse être transformée en perpétuité par le State Board of Pardons and Paroles (Comité des grâces et des libérations conditionnelles) de Géorgie.
http://www.amnestyinternational.be/doc/article11238.html
C'est donc sur ce cas que l'action va majoritairement porter. A titre informatif, vous aussi pouvez envoyer des demandes de clémence (cliquez sur le lien ci-dessus qui reprend le cas, puis regardez en bas de page).
L'après-midi, je me suis faite emprunter par d'autres stagiaires pour aller faire le trottoir (oui je sais, dit comme ça, ça fait bizarre). Il s'agissait de distribuer des tracts pour la promotion du "Global day for Darfur" qui aura lieu dimanche 13 avril.
Ok, on est pas obligé d'y aller, mais je suis sure que ça va être super intéressant! Et puis j'ai bien envie de profiter à fond de l'opportunité d'un tel stage. J'aime bien l'idée que les stages effectués dans des organisations militantes ont des horaires plus "flexibles" que le classique 9h-17h30!
Bref, la petite Mathilde va de découverte en découverte, et j'ai vraiment bien aimé ces heures à arpenter les trottoirs de Washington (j'aurais jamais cru que je dirais ça un jour!).
D'ailleurs une petite dédicace à mon coloc bruxellois préféré, psy en devenir (qui sait?)... parce que les trottoirs de Washington, si t'as besoin de faire des études de cas, c'est un véritable vivier!!! Hallucinants, les mecs! Là où j'ai craqué c'est quand un groupe de clodos a commencé à me parler du Darfour, le seul mot que je comprenais c'était "fuck", allégrement décliné avec tous ses suffixes (fucking, fuck-off, fucker, fucked...) Bien entendu, je comprenais aussi "Darfur" aussi, mais proportionnellement... hum hum. En tout cas ils avaient l'air scandalisé par ce qu'il se passe là-bas!
